Exprimez vous!
Pour que les personnes qui nous dirigent aillent dans le bon sens ils doivent savoir ce que nous avons à leur dire. Grâce à ce blog vous avez l'opportunité de toucher l'assemblée nationale dans son ensemble et quelques députés en particulier, pour qu'ils ne puissent pas dire qu'ils ne savent pas ce que le peuple pense. Écrivez vos doléances à cette adresse E mail: le.blog.de.doleances@gmail.com

Le Journal du dimanche d'aujourd'hui 5 octobre 2008 annonce « en exclusivité » l'incroyable programme pour les lycées, applicable dès la rentrée 2009. « En juin prochain, le lycée d'aujourd'hui aura vécu. » « Poussé par l'Elysée », le ministre Darcos va annoncer officiellement très prochainement trois révolutions jamais vues : 1 - Une réduction importante des horaires en lycée : 27 heures hebdomadaires au lieu de 28 à 35 (Ne dites pas que c'est pour accompagner les suppressions de postes de profs, ça ferait de la peine à TF1.) 2 - Une formule compliquée d'options (« modules exploratoires » ou d' « accompagnement ») qui aura l'originalité d'être à rythme semestriel, soit deux demi-années scolaires au lieu d'une, et donc la fin du groupe classe comme facteur de socialisation et de solidarité. C'est selon le propre aveu de Darcos le « lycée à la carte ». Il ne fera pas bon pour un professeur de s'être montré exigeant et trop peu démagogique au premier semestre, s'il veut retrouver des élèves candidats au module du seconde semestre.... Autant faire noter les profs tout de suite par les élèves et les payer selon les résultats. 3 ˆ Et pour finir, cette nouvelle inouïe. La suppression pure et simple de l'histoire-géographie du « tronc commun »obligatoire en première et en terminale. Certes, ce sera aussi le cas des maths, mais ceux-ci n'en souffriront pas, restant matière dominante à sélection pour la filière Scientifique, hypocritement rebaptisée « dominante sciences » pour les futurs cadres de la société, tandis que la filière L deviendra « Humanité et arts ». (Au fait, pourquoi pas d's à « humanités » ? Une faute de frappe du Journal du Dimanche ? Mystère.) Supprimer l'histoire géographie pour tous et toutes à partir de l'âge de 15 ans constitue une rupture majeure avec tous les siècles précédents d'humanisme scolaire, de l'Ancien régime jusqu'à nos jours. Cette suppression pourrait permettre un jour à un gouvernement populiste et vichysto-compatible de... ... Célébrer Guy Môquet tout en faisant ignorer pourquoi est-il mort ; ... Réunir les ministres européens à Vichy (en novembre prochain ! Une première ! Une idée d'Hortefeu ! Les ministres européens en charge de... l'Immigration ! ) pour en finir enfin avec l'antifascisme culturel, avec le tabou vichyste et vichyssois, et faire oublier de quoi cette ville fut la capitale et le symbole ; ... Mieux faire admirer le colonialisme, le paternalisme et le cléricalisme d'antan tout en jetant pudiquement aux oubliettes des siècles de patients combats émancipateurs pour les droits humains, sociaux, démocratiques, féministes, etc ; ... Épargner aux sarkoboys l'apprentissage de tant de dates funestes et qui portent malheur : 1789, 1830, 1848, 1936, 1944, 1945... ... Esquiver trop de questions gênantes des géographes sur l'habitat humain, le climat, l'écologie, et le remodelage des paysages et de la planète par les flux financiers et mafieux ; ... Flatter les mémoires particulières et communautaristes pour mieux ruiner définitivement la culture historique commune, base de citoyenneté et du Vivre ensemble ; Bref, il est quand même flatteur de comprendre que Sarkozy veut personnellement prendre soin de nos enfants. Que, malgré tout, malgré l'intensif bourrage de crânes des médias aux ordres, Sarkozy nous trouve encore trop intelligents et cultivés, encore trop peu obscurantistes, encore trop peu oublieux des leçons de notre Histoire. Mais heureusement, Darcos est là. Merci de faire passer ce message urgent... Le ministre Darcos tente donc un essai, pour tester notre réaction. (Tant qu'il est encore temps, faut-il alerter immédiatement les députés UMP qui ont gardé un souvenir attendri de leurs leçons d'histoire-géographie ?) Nelly COEZ 21, Rue du Soleil d'Or 59 127 ELINCOURT TEL : 06/87/39/20/46 03/27/74/94/92 nelly.coez@wanadoo.fr __._,_.___ To Post a message, send it to: aren-adherents@eGroups.com To Unsubscribe, send a blank message to: aren-adherents- unsubscribe@eGroups.com
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1 commentaires

julye on 12 janvier 2010 à 19:38  

Témoignage publié par SOS Education :
4 janvier 2010

Je vous écris de Nouvelle-Calédonie. Je suis professeur des écoles et mon mari professeur en mécanique dans un lycée professionnel.

Ici, nous n’avions aucun souci jusqu’à ces dernières années, où la violence verbale et parfois physique s’installe parce qu’il y a trop de laxisme.

Les élèves ont vite compris qu’il n’y a pas de sanction. Pourquoi, donc, s’empêcher d’agir comme on en a envie et de suivre ses pulsions, tout simplement, sans réfléchir ?

Nous sommes pour le respect : celui des élèves, mais aussi celui des professeurs. On a coutume de dire que nous avons tous des droits et des devoirs dans la société, mais on vit maintenant dans un monde à l’envers : la victime devient « la bête à abattre » ! Eh oui, elle dérange la victime, elle empêche certains de se couler de beaux jours et les oblige à prendre des problèmes bien ennuyeux à bras-le-corps.

Il faudrait que l’enseignant retrouve une marge de manœuvre : par exemple, quand l’élève a fait plusieurs infractions graves, couper les allocations familiales pendant un certain temps. On verrait soudain les parents s’impliquer dans l’éducation de leurs chers bambins.

Il y a quelque chose qui marchait bien aussi, quand mon mari travaillait dans un lycée en brousse : quand l’enfant était allé trop loin, il avait une mise à pied ou un mot dans le carnet de correspondance (en cas de faute moins grave) et il ne pouvait revenir au lycée qu’accompagné par l’un de ses parents. Et tout ce petit monde devait passer d’abord par le bureau du proviseur. Les parents devaient s’absenter de leur travail et devenaient bien plus sévères et impliqués. Cela existe toujours, je crois, mais n’est pas appliqué. Je peux vous dire que cela marche très bien, pour l’avoir expérimenté.

On est allé trop loin, mais je suis sûre qu’avec un peu de liberté rendue aux professeurs, les choses pourraient changer et les enfants vivraient mieux : surtout ceux qui ont envie de travailler.

Pourquoi ceux-là n’auraient-ils pas le droit de travailler dans la sérénité ?